À une époque où nos sociétés sont confrontées à des défis fondamentaux (écologique, politique, inter-culturel, identitaire…), la recherche de nouveaux projets en matière économique, politique, sociétale et philosophique représente plus que jamais un enjeu pour la société et l’Homme.
Dans ce contexte, la question des altérités portées notamment par le monde associatif, artistique, culturel, économique et, plus généralement, par les acteurs de la vie informelle en milieu urbain, suscite un intérêt particulier. Dans ce sens, il s’agit d’interroger toutes sortes de travaux sur la réalité et de la réalité. De ce point de vue, la réalité ne se conjugue-t-elle pas uniquement au pluriel ?
La question qui se pose à nous (praticiens, chercheurs…) ne convoquerait-elle pas de façon plus ou moins sous-jacente l’art au sens large, c’est-à-dire des manières de penser, de sentir et d’agir se situant plus ou moins en marge de ce qui est admis tacitement ou explicitement dans l’ensemble de la société ? Ne pouvons-nous pas alors (re)problématiser le mieux-être au travers du prisme d’un art de vivre et d’un art de vivre ensemble ? C’est à travers la question de l’improvisation sous toutes ses formes et dans ses actualités que nous appréhenderons la possibilité de permettre d’inédits rapports à la réalité.